vendredi 1 juillet 2016

Tunistan. Ce qui n’a pas été dit sur la visite de Rached Ghannouchi en France

Le chef des Frères musulmans tunisiens a été reçu en grande pompe en France pour consolider les relations islamo-socialistes et rendre compte à l’ancienne puissance coloniale de l’état démocratique de la Régence islamique. En dépit des efforts du « sherpa de Ghannouchi » à Paris, la presse française ne s’est pas beaucoup intéressée au chef des intégristes « modérés ». Pas même Le Monde, le quotidien le plus islamophile de France. Par-delà les déclarations conventionnelles, TS vous révèle les véritables objectifs de cette visite officielle et dévoile les noms des acteurs Tunisiens et Français qui l’ont planifié et piloté.



Le chef des intégristes "modérés" avec l'ex ami de la Tunisie, Jean-Claude Bartolone.
Le chef des intégristes "modérés",
des "gentils terroristes qui font du bon boulot"
avec l'ex ami de la Tunisie, Jean-Claude Bartolone.
Muni d’une invitation officielle du Quai d’Orsay, c’est à sa demande et sous son insistance que Rached Ghannouchi, avec l’aval de Béji Caïd Essebsi, a effectué sa visite officielle en France, du 21 au 24 juin 2016. Malgré le refus de François Hollande et d’Emmanuel Valls -dont on connait l’aversion à l’égard de l’islamisme- de le recevoir, le calife effectif de Tunisie peut s’estimer heureux : sa « diplomatie populaire » est une réussite, de l’aveu même de son jeune lieutenant, l’ex vendeur de sandwich merguez à Paris, devenu richissime après la « révolution » de la pauvreté, Houcine Jaziri.

Principaux planificateurs et organisateurs de ce voyage « officiel », l’ambassadeur de France en Tunisie, François Gouyette, qui va bientôt quitter Tunis pour Ryad, le très discret Habib Mokni, « ambassadeur » d’Ennahdha en France et principal relais entre celle-ci et l’Iran, et le non moins discret Emmanuel Dupuy, un lobbyiste français qui dirige un certain nombre d’associations dont l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE).

Le jour de son arrivée, le chef des intégristes « modérés » a été reçu par la plus prolétaire des socialistes français, Madame Elisabeth Guigou, députée et présidente de la commission des Affaires étrangères au sein du parlement français. A ce titre, elle lui a organisé dans une salle de l’Assemblée nationale une rencontre avec une quinzaine de personnalités, notamment quelques députés de gauche et de droite, lors de laquelle il a pu exposer sa nouvelle vision de « l’islam politique », sa conception de la démocratie et sa stratégie dans le renforcement des relations franco-tunisiennes.

Deux jours après, et à l’issu d’un détour par le MEDEF, une autre réunion semblable, où le mercantilisme se conjugue au droit-de-l’hommisme, au présent, au futur et à l’impératif, a été organisé par l’IPEMED, que préside le mari d’Elisabeth, Jean-Louis Guigou. A l’instar de son épouse, cet ancien professeur spécialiste en aménagement du territoire était pourtant un ami de la Tunisie qu’il visitait régulièrement du temps où elle était souveraine et que son taux de croissance oscillait entre 4% et 6%. Le véritable chef de l’Etat-islamo-mafieux qu’est devenu la Tunisie, qu’il a hypothéqué au Qatar et dont il a vidé les caisses en moins de cinq ans, a appelé les quelques hommes d’affaires présents à la réunion de l’IPEMED de venir investir en Tunisie.

Au Quai d’Orsay, là où Laurent Fabius avait déjà reçu d’anciens membres d’Al-Qaïda recyclés dans l’opposition « démocratique » syrienne, ainsi que l’ex terroriste libyen Abdelhakim Belhadj, le chef des Frères musulmans tunisiens a eu droit à un accueil aussi chaleureux qu’intéressé. Dans un entretien d’une heure, Rached Ghannouchi a exposé à Jean-Marc Ayrault la mutation idéologique d’Ennahdha à la suite de son dernier congrès, ainsi que la composition du futur gouvernement tunisien qui sera annoncée à la fin du mois de Ramadan en assurant le patron du Quai d’Orsay que les « hommes de la France » y seront bien représentés, notamment Kamel Jendoubi, Ahmed Néjib Chebbi et surtout Mustapha Ben Jafaar, qui tient absolument au portefeuille des Affaires étrangères tunisiennes.

En montrant sa prédisposition à « donner un coup de main » aux autorités françaises qui ne savent plus comment s’y prendre, celui qui avait incité des milliers de jeunes tunisiens à aller faire le djihad en Syrie s’est dit prêt à collaborer dans le programme dit de déradicalisation et de sensibilisation de la jeunesse française au « véritable islam » ! Il a défendu ses Frères en secte Egyptiens en affirmant que « la dictature militaire est pire que celle qui régnait sous Hosni Moubarak ».

Sachant l’importance de l’Algérie pour la France, Rached Ghannouchi s’est dit par ailleurs soucieux de la guerre de succession à Bouteflika. Evoquant un plan de relève qatari, approuvé par les Etats-Unis, Rached Ghannouchi a prétendu que « la jeune démocratie tunisienne sera toujours fragile tant que le voisin algérien ne sera pas stabilisé » !

Malgré un rendez-vous manqué avec Alain Juppé, qui s’est fait remplacer par Hervé Gaymard pour ne pas trop se compromettre comme en février 2011, lorsqu’il a publiquement blanchi les islamistes tunisiens, la journée du 23 juin a été tout aussi fructueuse pour le chef de l’intégrisme « modéré » et la délégation qui l’accompagnait. Il a d’abord été reçu par le président de l’Assemblée nationale, le socialiste originaire de Tunisie, Claude Bartolone, ensuite, au Palais du Luxembourg, par le sénateur des Républicains, Jean-Pierre Raffarin.

En dépit des efforts du « sherpa de Ghannouchi », un certain Emmanuel Dupuy (voir l’article de LBR), la moisson médiatique a été plutôt mince. A part un passage sur Radio Soleil, une antenne périphérique parisienne, et un autre sur France 24, Rached Ghannouchi n’a eu droit qu’à une interview arrangée dans l’édition papier du Figaro du 23 juin 2016, dans laquelle le chef de l’intégrisme « modéré » a laissé échapper cette vérité : « L’Etat tunisien n’est pas laïque » !

Nebil Ben Yahmed   

Rached Ghannouchi avec Elisabeth Guigou.
Rached Ghannouchi avec Elisabeth Guigou.

Rached Ghannouchi et sa délégation, reçu au Quai d'Orsay par Jean-Marc Ayrault.
Rached Ghannouchi et sa délégation, reçu au Quai d'Orsay par Jean-Marc Ayrault.

Jean-Pierre Raffarin, recevant au Sénat le chef des Frères musulmans Tunisiens.
Jean-Pierre Raffarin, recevant au Sénat le chef des Frères musulmans Tunisiens.

Rached Ghannouchi et Jean-Pierre Raffarin.
Rached Ghannouchi et Jean-Pierre Raffarin.

Le très socialiste Jean-Pierre Sueur, Sénateur du Loiret, raccompagnant son invité de marque.
Le très socialiste Jean-Pierre Sueur, Sénateur du Loiret, raccompagnant son invité de marque.

Jean-Claude Bartolone, l'ami très fèdèle de la Tunisie, posant avec Ghannouchi et sa délégation.
Jean-Claude Bartolone, l'ami très fidèle de la Tunisie,
posant avec Ghannouchi et sa délégation.
Ils se sont trompés de drapeau : Le drapeau de Ghannouchi est noir
c'est celui du calife Al-Baghdadi, alias Shimon Elliot
http://www.tunisie-secret.com/Exclusif-ce-qui-n-a-pas-ete-dit-sur-la-visite-de-Rached-Ghannouchi-en-France_a1619.html

Le terroriste tunisien Ghannouchi reçu par le gouvernement socialiste sur le sol Français.




Le terroriste tunisien Ghannouchi reçu par le gouvernement socialiste sur le sol Français.

Réaction de Juliette Guilli
Ghannouchi reçu par le gouvernement socialiste sur le sol Français, du 21 au 24 juin 2016....... Le gouvernement français fait des courbettes aux frères musulmans et en parallèle il les diabolise sur le sol Français en fermant les yeux sur la montée de l'ultra-radicalisme.. Le terrorisme est une arme pour le gouvernement français afin de faire peur à la population et pouvoir passer beaucoup plus facilement des lois liberticides... les ennemies de la France sont les élus.....
Les islamistes reçus par le pour voir socialiste en France œuvrent pour le Djihad. Naturel non ?

Le terroriste tunisien Ghannouchi reçu par le gouvernement socialiste sur le sol Français.

Qaradhaoui et Ghannouchi associés à l’enrôlement des djihadistes tunisiens en Syrie


  TERRORISTES 
Plusieurs sources concordantes estiment à plus de six mille le nombre des jeunes tunisiens, entre 17 et 30 ans, partis en Syrie . Il y a des enfants qui sont partis avec leurs parents, des filles engagées pour rendre le séjour des djihadistes plus agréables , tout en respectant la Chariaa , dit-on  (Voir prostitution halal) . Les médias ont présenté le père d’un handicapé moteur, qui est parti au djihad sur une chaise roulante, mais la pression de l’opinion a été si forte que les chefs de guerre l’ont laissé rentrer. Le chiffre, quoique approximatif, peut donner une idée sur l’ampleur d’un fléau qui échappe à toute estimation.

Ahmed Manaï: Qaradhaoui et Ghannouchi associés à l’enrôlement des djihadistes tunisiens en Syrie
28-03-2013 : Africanmanager
Ahmed Manaï, président de l’Institut tunisien des relations internationales (ITRI) et membre de la commission des observateurs arabes en Syrie, vient de livrer, au journal La Presse ,sa version de connaisseur de la genèse de cette logique infernale sous laquelle croulent des milliers de jeunes tunisiens partis au djihad en Syrie en laissant leurs familles, rivées devant les écrans de télévision suivre l’évolution dramatique dans ce pays frère.
Plusieurs sources concordantes estiment à plus de six mille le nombre des jeunes tunisiens, entre 17 et 30 ans, partis en Syrie .Il y a des enfants qui sont partis avec leurs parents, des filles engagées pour rendre le séjour des djihadistes plus agréables ,tout en respectant la Chariaa , dit-on . Les médias ont présenté le père d’un handicapé moteur, qui est parti au djihad sur une chaise roulante, mais la pression de l’opinion a été si forte que les chefs de guerre l’ont laissé rentrer. Le chiffre, quoiqu’approximatif, peut donner une idée sur l’ampleur d’un fléau qui échappe à toute estimation.
Les Tunisiens enrôlés dans les rangs de la rébellion syrienne, sont souvent en première ligne des combats. Ces jeunes sont pris entre le besoin matériel – ils sont pour la plupart diplômés chômeurs – le tapage médiatique, l’encadrement psychologique des imams locaux ou venus spécialement de l’extérieur, et des réseaux très actifs qui les prennent en charge jusqu’au champ de bataille.
On ne sait presque rien de leur vie sur le front, à part quelques vidéos de propagande, les témoignages de prisonniers dans les geôles de Bachar  qui disent tout sur les réseaux et sur l’état moral de ces jeunes , après leur incarcération . Le retour médiatisé de quelques uns d’entre eux (Abouzaid Ettounsi , la fille Hanan qui a déserté le foyer familial vers Alep , et y revenir vite , le djihadiste handicapé moteur Hamza Rejeb ) nous fournit quelques éléments d’information sur leur vécu au quotidien .Les parents et amis parlent de quelques appels téléphoniques souvent encadrés , et qui ne révèlent pas grand-chose pour les parents inquiets et les observateurs toujours impatients d’en savoir plus .
C’est une atmosphère de kermesse sanglante où se croisent les grands élans militants, et les plus profondes déceptions , perceptible chez les recrues comme chez les parents ,qui laisse entrevoir de complicités haut placées : une mère a révélé que le passeport de son fils , qu’elle reconnait dans une vidéo de propagande en plein champ de bataille en Syrie , est toujours dans sa garde-robe . Pourtant,son fils est bel et bien parti de l’aéroport de Tunis . L’ex-ministre des Affaires étrangères Rafik Abdesslem, déclare, en janvier 2013, que ces djihadistes « ne nous demandent pas notre permission avant de partir et nous ne sommes pas habilités à les empêcher de circuler librement ». Ce qui concorde avec les propos de Rached Ghannouchi qui, tout en niant l’implication de son parti, s’est contenté de donner conseil aux jeunes de ne pas partir, et avec les déclarations de Ali Laarayedh , qui soutient que, juridiquement, son gouvernement ne peut pas empêcher les jeunes qui veulent aller au djihad , de le faire.
Ahmed Manai a souligné le caractère stratégique d’une rencontre qui a eu lieu à tripoli , le 11 décembre 2011 , et qui a réuni Youssef Qaradhaoui, Rached Ghannouchi et le ministre des Affaires étrangères du Qatar ainsi que le numéro 2 des Frères musulmans en Syrie, tous venus en principe sceller la réconciliation des Libyens. Abdelhakim Belhaj , le gouverneur militaire de Tripoli, a également participé à cette réunion, au cours de laquelle, a été décidée l’adhésion à l’accord Ghoulioune-Abdeljelil d’armer et d’envoyer des combattants tunisiens et libyens en Syrie.
Manai note que c’est l’accord Bourhane Ghalioune- Mustafa Abdeljelil, du mois d’octobre 2011, qui a jeté les fondements de la coopération militaire entre les deux révolutions libyenne et syrienne, et que le salafisme djihadiste tunisien et le parti Ennahda ont adhéré à ce mouvement.
Ahmed Manai affirme que l’engagement des Tunisiens a commencé par la Libye, plus proche géographiquement, donc plus facile d’accès, et où la résistance au régime de Kadhafi a duré longtemps. Les premiers groupes de combattants constitués en Libye, iront par la suite combattre en Syrie, sous l’œil bienveillant des nouvelles autorités révolutionnaires. L’organisation du recrutement, de l’entraînement, du financement et de l’envoi des jeunes djihadistes en Syrie, est intervenue plus tard, remarque-t-il .
L’une des questions capitales se rapporte au libre choix de ces jeunes : Est-ce qu’ils ont fait le pas en toute connaissance de cause, ou est-ce qu’ils ont été poussés, contre leur gré , à s’y engager ?
Il y a d’abord l’endoctrinement qui se fait par voie de prêches , ensuite le recrutement qui se fait plus discrètement , mais en deux temps : d’abord, visionner ,seul ou en petits groupes les vidéos de propagande sur les atrocités commises par le gouvernement de Bachar , puis assister aux séances de lavage de cerveau , avant le grand tri qui mène droit aux camps d’entrainement ,dans le Sud tunisien et le plus souvent en Libye .
Ces réseaux bénéficient de complicités solides, et de grands moyens . A tel point que le risque d’obstacles majeurs, ou de grande attente qui pourraient pousser les recrues à faire marche arrière, est presque nul.
Plusieurs fois sollicités, les services du ministère de l’Intérieur, se murent dans un mutisme troublant. Le nouveau ministre de l’Intérieur, relayé par un communiqué de la présidence du Gouvernement, annonce, devant l’ANC, la création d’une cellule de crise et l’ouverture d’une enquête sur les filières de recrutement. Mais une source proche de la brigade des affaires criminelles confie au journal La Presse de Tunisie, que ses enquêteurs sont aux trousses de ces réseaux depuis quelques mois déjà et ont même réussi à en démanteler quelques-uns. Mais le problème, selon cette même source , est que le ministère refuse de donner suite à ces affaires, car elles impliquent des dirigeants du parti Ennahdha et ont de vastes ramifications étrangères .
http://www.africanmanager.com/149060.html