dimanche 3 avril 2016

L'Empire anglo-sioniste ne combat pas les terroristes islamistes, il les aide

Le pipeau total de la guerre des USA contre le soi-disant État Islamique était récemment démontré par A+B lors d’une séance du Comité du Services des Armés du Sénat US [US Senate Armed Services Committee (SASC)].

La coalition largue des armes à Daech dans la localité de Jaloula, en Irak, en mai 2015. ©by-jipp.blogspot.com



La coalition largue des armes à Daech dans la localité
de Jaloula, en Irak, en mai 2015. ©by-jipp.blogspot.com
Cette séance concernait la nomination du général Joseph Votel à la tête de l’Etat-major des armées (US Central Command) et du lieutenant général Raymond Thomas à la direction du commandement des Opérations Spéciales US (US Special Operations Command).
Tandis que l’Armée Arabe Syrienne, épaulée par les forces aérospatiales russes, continue à couper des armées entières de terroristes de leurs lignes de ravitaillement à l’étranger, à les encercler et à les éradiquer à l’intérieur même du territoire syrien, les USA ont plutôt l’air d’essayer d’étirer au maximum l’existence de Daech, tout en maintenant le plus longtemps possible l’illusion qu’ils combattent réellement l’organisation terroriste.

À plusieurs reprises au cours de cette séance du SASC, les sénateurs US (John McCain entre autres) ont présenté les récents revers et défaites de Daesh – notamment la pression récemment mise sur Raqqa, capitale instituée de Daesh en Syrie – comme autant de succès des opérations US au Proche-Orient. En réalité, le crédit de ces victoires revient intégralement à la capacité des forces syriennes et russes à priver totalement Daech du flot de ravitaillement qui lui parvenait principalement depuis la Turquie, membre de l’OTAN, de la Jordanie, alliée des USA, et qui passait dans les deux sens la frontière syro-irakienne.

En dehors de la prétendue élimination ponctuelle de pontes de Daesh, les USA n’ont littéralement rien fait pour diminuer significativement la capacité militaire de Daech sur le terrain. Les pilotes russes et syriens, eux, ont systématiquement pulvérisé le réseau logistique de Daesh et d’Al-Qaïda, au point de trainer sous les feux de la rampe leurs sponsors étrangers – en particulier la Turquie, qui est allée jusqu’à faire abattre un chasseur bombardier russe en opération le long de la frontière syro-turque.
Tandis que Russes et Syriens sectionnaient une à une les lignes de ravitaillement qui, à travers les frontières syriennes, alimentent les positions d’Al-Qaïda et de Daesh, les Occidentaux et leurs alliés régionaux se trouvaient progressivement acculés à tenter d’empêcher de plus en plus ouvertement la fin inéluctable du conflit.

Sénateurs et généraux ne manifestent aucun intérêt à priver Daesh de ses moyens

Cette séance du SASC était d’autant plus éloquente que, bien que Daech y ait été régulièrement évoqué, les propos des sénateurs et des deux généraux indiquaient très clairement que leur seul véritable objectif en Syrie restait le renversement du gouvernement syrien et l’éviction de l’influence de la Russie et de l’Iran, afin de maintenir l’hégémonie américaine au Proche-Orient et dans le reste du monde – Daesh n’étant finalement qu’une excuse pour se maintenir militairement dans la région et continuer d’y poursuivre ces mêmes buts.

En dépit du rôle joué récemment par les USA dans le cessez-le-feu syrien et les pourparlers de paix, généraux et sénateurs continuaient à planifier ostensiblement l’élimination du président Bachar el Assad, et les modalités du prochain programme US destiné à entraîner et équiper de nouveaux combattants à envoyer en Syrie pour y perpétuer les violences.

Tout en continuant à planifier unanimement le renversement du gouvernement syrien, les membres du comité revenaient continuellement sur le constat, non seulement de la présence de Daech dans le pays, mais de son expansion dans un nombre croissant de nations comme l’Afghanistan, l’Irak ou la Libye, trois pays entièrement détruits par les USA – la Libye étant le dernier en date et évoqué à plusieurs reprises au cours de la séance comme « désormais ingouvernable ».
Ce caractère « désormais ingouvernable » de la Libye était d’ailleurs avancé comme la raison principale de la « soudaine » émergence de Daech dans cette région d’Afrique du Nord. Evidemment, pas un seul des sénateurs ou généraux présents à cette audience n’a daigné évoquer la manière dont, initialement, la Libye est devenue « ingouvernable » – pas même le sénateur McCain, qui avait pourtant marché littéralement main dans la main avec le futur dirigeant de Daech en Libye, lors de leur commune prise de pouvoir dans ce pays, suite au renversement du gouvernement libyen à Tripoli.

L’incapacité de l’armée américaine, 16 mois durant, à cibler et détruire l’infrastructure pétrolière de Daech en Syrie aura certes été évoquée, mais le reste de leur infrastructure logistique en Syrie et au-delà, ou leurs sponsors étrangers, tout cela est totalement passé à la trappe.
Ce que cette séance illustrait une fois de plus c’est que, comme toujours, c’est encore aux Américains de faire tout le boulot – en l’occurrence transformer des pays en champs de ruines, puis y semer les graines d’un chaos perpétuel avec des forces mercenaires lourdement armées, grassement financées et solidement soutenues, afin de changer des régions entières en zones de conflit perpétuellement divisées, affaiblies, perpétuellement déchirées, perpétuellement instables, où les ennemis de l’Occident seront impossibles à déraciner, et où des régimes plus à leur convenance pourront être mis en place.

En plus d’une heure de séance, rien n’a été abordé qui ressemble de près ou de loin à une véritable stratégie pour affronter et détruire Daesh. Des généraux qui ont passé leur vie dans l’armée, descendants de lignées de militaires, dissertaient tranquillement de l’insuffisance des frappes aériennes en Syrie pour réduire à elles seules les capacités militaires de Daesh, sans mentionner une seule fois le fait que l’armée US dispose de forces considérables stationnées en Turquie et en Jordanie, suffisamment nombreuses pour verrouiller hermétiquement les lignes de ravitaillement de Daech dans ces pays même [donc sans avoir à violer le territoire syrien], et empêcher de facto le flot continu de combattants étrangers (pourtant constamment évoqués pendant toute la séance) de venir renforcer les positions de Daesh en Syrie.

Loin de dénoncer les fidèles alliés des USA qui alimentent ouvertement la formidable capacité militaire de Daesh et son expansion au-delà des frontières de la Syrie, le Comité a au contraire convenu de la nécessité de travailler encore plus étroitement avec ces derniers dans ce qui manifestement est tout sauf une véritable guerre contre Daech.
Il semble extrêmement improbable que le général Votel ou le lieutenant général Thomas soient réellement totalement incapables d’identifier la source de la capacité militaire de leur ennemi et de l’oblitérer efficacement. En réalité ils savent pertinemment comment vaincre Daech, mais quiconque prendra la peine de visionner cette séance du Sénat US – dûment archivée sur le site même du gouvernement US afin d’être consultable par tous – comprendra très clairement que le but réel n’est nullement de combattre ou de vaincre Daech, mais de réorganiser le Proche-Orient d’une manière propre à y maintenir l’influence des USA, et à protéger les « intérêts » américains dans toute la région.

Combattre Daech n’est au mieux qu’un prétexte pour pérenniser l’engagement US en Syrie, en Irak, et désormais aussi en Afghanistan et en Libye. Sénateurs et généraux présents à cette séance du SASC s’accordaient unanimement à considérer que le Nigéria, la Somalie, voire d’autres nations bien au-delà verraient sans doute bientôt Daech s’implanter aussi, durablement, à l’intérieur de leurs propres frontières, offrant ainsi aux USA autant d’excellentes opportunités de l’y traquer, au travers de ce que le Pentagone appelle des « opérations transrégionales ».

À l’heure où des nations comme la Russie ou la Chine sont en train de développer leurs relations économiques avec les pays du Proche-Orient et du Maghreb, leur offrant par ce biais davantage de visibilité et d’influence sur le plan international, les USA semblent manifestement vouloir justifier le maintien de leur présence dans le monde arabe par l’enracinement d’un chaos perpétuel.

Il semble cependant de plus en plus évident que ce chaos, qu’ils prétendent « combattre », est un chaos qu’ils créent eux-mêmes, intentionnellement. Difficile d’imaginer que ce type de politique étrangère soit réellement tenable à long terme, ce que, d’une certaine manière, le Comité lui-même reconnaissait implicitement.
Interrogés par le Comité sur la question de savoir si la Russie leur semblait être sur le point d’atteindre ses objectifs en Syrie, les deux généraux répondaient oui, sans la moindre hésitation.
Vidéo montrant le largage des armes pour Daech en Irak et en Syrie.






Le représentant permanent de la Russie à l’ONU a adressé une lettre au Conseil de Sécurité pour dénoncer la Turquie comme le plus grand fournisseur d’armes de Daech.

Le représentant de la Russie à l’ONU, Vitali Chourkine, a adressé vendredi une lettre au Conseil de sécurité dans laquelle il accuse la Turquie d’être le plus grand fournisseur d’armes et autres équipements logistiques au groupe terroriste Daech en Syrie. Il a par ailleurs ajouté que le transfert du matériel s’est fait avec le suivi du service des renseignements turcs et par le biais de 3 organismes privés.
Selon le communiqué d’Associated Press, Vitali Chourkine a précisé dans sa lettre que l’envoi de ces aides militaires s’est en plus fait sous le couvert des camions de secours humanitaires en Syrie.
Chourkine a poursuivi en disant que ces organismes ont mis à la disposition de Daech des produits chimiques industriels et des produits explosifs d’une valeur de près de 2 millions de dollars.
Un de ces organismes privés turcs a fourni à Daech plus de 7.500 Toyotas et autres automobiles remplies d’équipements divers depuis 2011, révèle-t-il.
Dans sa lettre, le représentant permanent de la Russie à l’ONU a également fait part d’autres détails quant à la livraison d’armes à Daech en citant les équipements armés tels des missiles anti-char TOW, des RPG-7, des lanceurs de mines 82 millimètres ainsi que divers moyens de télécommunication.
La lettre révèle également que les produits explosifs et les produits chimiques industriels qui font l’objet de contrebande pour les groupes terroristes présents en Syrie, sont préparés sur le sol turc.
Vitali Chourkine a aussi affirmé que les grands containers de produits explosifs entraient par l'Euphrate en Syrie.
Le Président russe, Vladimir Poutine  avait déjà condamné la Turquie de commerce du pétrole avec Daech. Mais le président turc avait rassuré l’opinion publique que si une telle accusation était prouvée, il donnerait sur le champ sa démission.
Un responsable du ministère de la défense russe avait également dit que Moscou avait identifié les voies de transfert du pétrole entre la Turquie, la Syrie et l’Irak.
Selon le communiqué de la radio iranienne, Radio Farda, la Turquie n’a pas encore réagi à ces nouvelles accusations russes.



Wall Street Journal a publié un rapport qui confirme le contrôle par le groupe terroriste wahhabite Daech du laboratoire chimique de l'université de Mossoul pour l'utiliser dans la fabrication de charges explosives sophistiquées et de bombes chimiques.
Citant le colonel irakien Hatem Maksousi, "le centre de l'université de Mossoul est l'un des meilleurs du monde. Il peut équiper Daech et se répandre dans le monde. Le laboratoire chimique favorisera les attaques de Daech dans le pays".
"Les entraîneurs partent à Raqqa (Syrie), puis à l'université de Mossoul pour utiliser les équipements disponibles dans les laboratoires, mais il n'est pas clair si les laboratoires de Daech à Mossoul sont toujours opératoires."
Une source scientifique à l'université de Mossoul a révélé que six éléments de Daech ont disparu des couloirs de l'université après avoir passé quelques mois à mener des recherches et des expérimentations dans le département de chimie à la faculté de sciences à l'université.

Et de poursuivre que l'université de Mossoul est le seul bâtiment à être tombé sous le contrôle de Daech, précisant que cette milice terroriste a chargé une équipe d'experts en chimie et en biologie pour produire un mélange chimio-bactériologique en vue de créer le noyau d'une arme chimique.
Cette équipe de Daech est composée de six personnes de différentes nationalités, dont deux originaires de la Syrie, une de l'Irak. On rapporte que le nombre de miliciens a augmenté avant que tout le processus ne s'arrête.
"Un nombre de professeurs universitaires se sont ralliés à Daech sous la menace des armes. Certains d'entre eux travaillaient comme chercheurs aux institutions de fabrication d'armes et dans les sites chimiques et biologiques supervisés par Hussein Kamel, proche de l'ancien président irakien Saddam Hussein. Cette équipe a disparu ces dernières semaines pour des raisons non identifiées", ajoute le journal US.
"Cependant, des sources sécuritaires avancent que ladite équipe a transporté certains équipements et les résultats de leurs recherches en Syrie par peur que l'université ne soit bombardée." 
En Syrie, les terroristes islamistes ont déjà utilisé le gaz toxique contre les populations syriennes sans que cela fasse réagir outre mesure les autorités occidentales. Compte tenu du transfert en cours des terroristes islamistes d'Irak et de Syrie vers la Libye, les autorités tunisiennes et algériennes devraient se préparer au pire : les islamistes n'hésiteraient pas une seconde à utiliser ces armes chimiques contre les populations civiles qui ne les acceptent pas. C'est un avertissement sans frais.

Source : http://presstv.com/DetailFr/2016/04/03/458813/Guerre-factice-des-USA-contre-Daech/

Pourquoi le Mossad israélien est-il derrière les attaques terroristes de Paris et de Bruxelles ?

Hannibal GENSERIC