samedi 2 avril 2016

Branle-bas de combat en mer de Chine. La Chine déploie ses sous-marins d’attaques nucléaires près des côtes américaines du Pacifique



Un sinistre rapport du Ministère de la Défense (MoD) russe en circulation dans le Kremlin cet après-midi indique que qu'aujourd'hui la République Populaire de Chine (RPC), a, pour la première fois en 15 ans, invoqué l'article 9 du Traité sino-russe d'Amitié (FCT), et a  averti la Fédération de Russie que la Chine a commencé des mouvements militaires "défensifs et offensifs" pour protéger ses intérêts nationaux vitaux, ce qui inclue le stationnement immédiat au large des côtes américaines du Pacifique d'une flottille de sous-marins nucléaires d'attaque.

Selon ce rapport, la Chine invoque cet article-9 du traité moins de 24 heures après que le président Xi Jinping a envoyé au président Obama un «avertissement de guerre»  déclarant: "La Chine va fermement sauvegarder sa souveraineté et ses droits dans la Mer de Chine méridionale et n’y acceptera aucune liberté de navigation comme  excuse pour porter atteinte à sa souveraineté et aux intérêts de sa sécurité nationale ".
L'article-9 de ce traité stipule que: «Lorsque survient une situation dans laquelle l'une des parties contractantes jugera que la paix est menacée et compromise ou que ses intérêts de sécurité sont impliqués ou confronté à une menace d'agression, les parties contractantes engagent immédiatement des contacts et des consultations en vue d'éliminer ces menaces ".
Dans le document officiel du gouvernement de la RPC invoquant l'article-9 de ce traité, délivré par valise diplomatique au Président  Poutine, les autorités chinoises affirment que leurs intérêts nationaux vitaux sont maintenant sous la menace immédiate en raison :
1.) des provocations militaire (s) continues contre la RPC par les États-Unis dans la mer de Chine méridionale.
2.) de l’accès possible à la présidence des États-Unis d'Hillary Clinton qui a menacé de déclarer la guerre à la RPC (et qui est la femme américaine la plus détestée en Chine et ailleurs).
3.) de l’accès possible à la présidence des États-Unis de Donald Trump qui n'a pas exclu la guerre contre la RPC.
4.) De la menace directe de guerre nucléaire contre la République populaire de Chine et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) faite par les États-Unis et ses alliés.

Immédiatement après que la RPC ait invoquél'article-9, la Chine a établi  un mouvement économique protectionniste contre les États-Unis et ses alliés en imposant un nouveau système de taxes sur tous les achats d’outre-mer, ce que, ironiquement, le candidat milliardaire Donald Trump menace  de le faire contre les Chinois, s'il est élu.

Les analystes du MoD affirment en outre que «les préparatifs de conflit» de la Chine avec les États-Unis comprennent la mise en place d’unités capables d'évacuer leurs citoyens résidant à l’étranger, en établissant une base militaire géante dans la Corne de l'Afrique pour contrer l'agression américaine au Moyen-Orient, ainsi que le déploiement de missiles nucléaires de très longue portée.

Selon le protocole et les procédures à suivre une fois que l'article-9 a été invoqué par la RPC,  Poutine a ordonné aux ministères de la Défense et des Affaires étrangères (MAE) de prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour "améliorer / atténuer" ce conflit et, de même, d'évaluer son potentiel de nuisance aux intérêts nationaux de la Fédération et de prendre tous les moyens nécessaires pour protéger les citoyens Russes à l’intérieur et à l’étranger et dans les zones de guerre potentiels.

Une assez longue conclusion de ce rapport rédigé par les analystes du renseignement du MoD affirme qu'il "est choquant que le peuple américain n’ait pas connaissance ni conscience de ce conflit potentiel", malgré les nombreux avertissements adressés à eux ces dernières semaines, y compris par le secrétaire à la Défense adjoint américain, Robert Work, annonçant que l'administration Obama ne reconnaîtrait pas une zone de défense aérienne d'identification que la Chine pourrait annoncer dans la mer de Chine méridionale, et par le chroniqueur du Washington Post, David Ignatius, avertissant que "les États-Unis se dirigent vers une épreuve de force dangereuse en Chine."


Kurt Campbell, l'ancien secrétaire D’État adjoint américain pour l'Asie a donné l'alerte le plus précise au peuple américain au sujet de cette guerre à venir en disant "Ce n'est pas Pearl Harbor, mais si les gens de tous les côtés ne sont pas prudents, cela pourrait être «Les Armes d’Août.»" Campbell faisait référence au livre du prix Pulitzer, de Barbara Tuchman, sur les événements qui ont mené à la Première guerre mondiale, qui a conduit à la mort de 17 millions de personnes, une quantité infime par rapport à la des centaines de millions, sinon des milliards, qui vont mourir dans la troisième guerre mondiale.


Par: Sorcha Faal,
traduit par Hannibal GENSERIC


Donald Trump affirme qu’il serait prêt à bombarder "n'importe qui" avec l’arme nucléaire



Lâcher une bombe nucléaire sur l'Europe ? Donald Trump refuse d'exclure cette option. Dans une interview accordée à la chaîne MSNBC, le candidat à l'investiture républicaine s'est interrogé à voix haute : «pourquoi les États-Unis fabriquent-ils des armes nucléaires si ce n’est pas pour les utiliser ?».
Heureusement, le milliardaire précise qu’il serait «très, très lent à tirer sur la gâchette», et que «nous (les Etats-Unis) serions les derniers à utiliser l’arme nucléaire ».
L’argument de Donald Trump pour justifier ce choix diplomatique étonnant réside dans le fait que retirer cette option ferait de lui «un très mauvais négociateur». Simplement parce que l’utilisation de l’arme nucléaire reste une «possibilité».
« Pouvez-vous dire au Moyen-Orient que nous n’utiliserions jamais d’arme nucléaire ?», demande le journaliste Chris Matthews.
«Je ne dirais jamais ça. Je ne me priverais jamais d’aucune de mes options», répond Trump.
 « Et l’Europe ?», insiste Matthews.
«Je ne me priverais pas de cette option, pour personne», tranche le candidat. Interrogé plus directement
- «vous allez utiliser l’arme nucléaire sur l’Europe ?» -
Trump reste sibyllin : «Non ! Je ne pense pas. Mais...»
Comme le souligne Chris Matthews, «le problème, c’est que les gens sensés vous entendent, mais aussi les gens fous, et eux ne sont pas affectés par vos menaces. Les vrais fanatiques se disent “tant mieux, continuez comme ça”».