dimanche 24 avril 2016

Allemagne. Police et maffias kidnappent des milliers d'enfants

Ce 21 avril 2016 après 20 heures, vous êtes à table en train de souper avec votre enfant. Soudain ça hurle à votre porte et sonne de manière agitée. Vous entendez hurler des ordres, « ouvrez la porte ! Polizei ! ». Vous n’avez pas le temps de réagir que votre porte d’entrée est défoncée par la police qui est accompagnée d’agents du Jugendamt. Voilà ce que la population allemande subit 24 h sur 24 dans l’indifférence totale des média et des élites européennes. Nous avons reçu un nouveau témoignage d’une mère allemande dont son fils, Tobias Kucharz, âgé de 12 ans, a été hier enlevé à Kaiserslautern par la police et les agents du Jugendamt dans une violence digne des films sur la Gestapo ou sur la Stasi.
Allemagne : l’Etat vole  toujours plus d’enfants dans la violence

Un peuple sous la répression totale

Cela fait plus de 15 ans maintenant que j’observe les vols des enfants en Allemagne. Rien ne change depuis le début de mes recherches où j’avais rencontré en 2000 un groupe de parents silencieux en train de faire une manifestation à Berlin tenant dans leurs mains des photos de leurs enfants disparus-volés par la police et le Jugendamt-avec le nombre de jours inscrits sous la photo. Ces parents étaint silencieux. Leur silence je ne le comprenais pas. La police cherchait une excuse pour les arrêter… Alors le silence était leur seule arme. Les personnes, qui ne connaissent pas encore ce sujet, ont du mal à y croire. Là, on s’imagine tout de suite que si la police intervient dans une famille, c’est q’il y a une raison très grave qui le justifie. Mais cela est très souvent faux en Allemagne. Les arrestations et les vols des enfants répondent à un mécanisme idéologique et commerciale voulue par la politique de ce pays. Le Jugendamt, machine à sous et à contrôler les familles fondée avec l’arrivée de l’industrialisation (pour voler les enfants des pauvres et des ouvriers polonais ou russes), utilisé sous le 3ème Reich pour voler et germaniser des milliers d’enfants avec le Lebensborn, intensifie aujourd’hui les vols des enfants sous les ordres de la politique allemande et des experts de la petite enfance. Les médecins, les psychologues, les psychiatres, les sages-femmes, les assistantes sociales, les enseignants, les directeurs et directrices d’école, le personnel des maternelles, travaillent avec la police pour effectuer les signalements et dénoncer ! La justice allemande ne reconnaît pas les décisions de justice des autres pays et changent sans décision de justice les actes de naissance des enfants nés dans un autre pays. Les élites françaises sont informés de cette situation mais elles ne font rien. Plus de 400 enfants sont retirés par jour en Allemagne à leurs parents dans la violence par la police et le Jugendamt ! Le Jugendamt avec la police écrase des milliers de vies, détruisent des familles, tuent des enfants et des parents !
Tobias Kucharz 12 ans hurle ! C’est Tobias, il a 12 ans et il vit avec sa mère dans une maison à Kaiserslautern. Il est un peu différent des autres enfants dans sa manière de penser mais il est normal. « Tobias est plus sensible que les enfants englués dans la masse », dit sa mère. Tobias a manqué à plusieurs reprises l’école. Tobias se sent mal traité par les autres enfants à l’école et préfère apprendre à la maison. Les psychologues et les enseignants ont déclaré Tobias atteint d’une maladie nommé ADS (maladie imaginaire). Son enseignante a signalé le comportement de la famille au Jugendamt. Tobias serait un enfant agité qui n’arriverait pas à se concentrer en cours. Voilà la raison de l’intervention de la Polizei et du Jugendamt ce 21 avril 2016 vers 20 heures chez lui. Des milliers d’enfants sont catalogués ADS en Allemagne sans raison valable. L’objectif est de trouver une raison pour les voler à leurs parents et les placer dans un centre pour enfants. Derrière cette idée se trouve un modèle économique géant et aussi l’idée de détruire les familles. L’objectif est de rééduquer les enfants et de faire de l’argent avec. Les enseignants collaborent avec la police et le Jugendamt et dénoncent les familles ! Ceux qui critiquent la politique officielle ou les chômeurs sont touchés. Les lecteurs, qui ne connaissent pas le sujet, pensent à un récit digne de la science-fiction. En 2000, au début de mes recherches, je pensais que les parents, qui manifestaient, étaient des fous ! Comment imaginer qu’une telle situation puisse exister aujourd’hui dans un pays en Europe ?
Vidéos prises par la tante de Tobias le 21 avril 2016 vers 20 heures quand la police est rentrée dans la maison
Dans cette première vidéo nous voyons la police rentrer dans la maison. Les policiers ont une allure martiale et une voix de Gestapistes. La police (on voit aussi un jeune policier qui a peine 24 ans) donne des ordres à la famille dans sa maison, “où est notre ami ?”. La tante doit dire “en haut”. La police monte l’escalier. Dans la chambre de l’enfant se trouve la maman. La police la pousse et lui hurle, “quittez le terrain ! sinon nous vous amenons en prison !”. La mère est obligée de partir sous la menance. Le policier hurle “Platzverweis” qui veut dire “ordre de quitter l’endroit sinon c’est l’arrestation immédiate”. On entend Tobias hurler de peur qui hurle, “laissez moi, je ne veux pas partir …”
Dans cette vidéo violente nous voyons la police allemande menotter Tobias aux mains et aux pieds en l’écrasant de leur corps et l’empêchant de hurler. Tobias hurle, appelle à l’aide sa maman. « Maman ! Aide moi »…. mais sa maman lui dit, « je ne peux rien faire mon chéri ! ». Si la mère l’aide la police va aussi mettre les menottes à la mère et elle risque d’être internée d’office en psychiatrie. Je connais de nombreux cas similaires. Cette vidéo enregistrée par la sœur de la maman permet d’apporter un témoignage sur la violence qui a lieu au quotidien en Allemagne.
L’Allemagne, qui vante le bien-être (Kindeswohl) de l’enfant et le respect de sa volonté (Kindeswille), ne respecte en rien le bien être de l’enfant et surtout pas sa volonté. Dans cette vidéo Tobias hurle et dit « je ne veux pas quitter ma maman ». La police et le Jugendamt ne respectent pas son souhait ! Pourtant la justice allemande use des mots Kindeswohl et Kindeswille pour voler les enfants aux parents.
L’Allemagne, pays occupé par l’OTAN, n’est pas un État souverain. Les citoyens allemands qui dénoncent l’occupation de leur pays par l’OTAN reçoivent la visite de la police et perdent leurs enfants. Le même système employé durant la Gestapo et sous la Stasi est actuellement en fonction. Regardez la vidéo pour tenter de comprendre la réalité allemande aujourd’hui. Plus de 400 enfants par jour subissent le même sort en Allemagne !

Les enfants réfugiés "disparus" exploités dans l'industrie du sexe en Allemagne

11.600 enfants réfugiés manquent à l'appel depuis leur arrivée en Europe. Selon le chef d'Europol, Dietrich Neumann, une grande partie d'entre eux seraient tombés entre les mains de la criminalité organisée et seraient exploités dans l'industrie du sexe. En Allemagne, pays "sérieux" "travailleur" et "démocratique", les enfants sont une marchandise aux mains des maffias et de la Police.
De nombreux enfants réfugiés exploités dans l'industrie du sexe
Europol a annoncé récemment qu'environ 11600 enfants de réfugiés avaient disparu. Selon Dietrich Neumann, le chef d'Europol, on saurait maintenant où ils sont: exploités dans l'industrie du sexe, entre les mains de la criminalité organisée, rapporte De Morgen.
Au parlement européen, la libérale flamande Hilde Vautmans s'offusque: "J'en suis malade. Lorsqu'un chat oui un chien disparait, tout le quartier le cherche et des actions sont menées sur Facebook. On parle ici de 10.000 enfants et avec combien de parlementaires sommes-nous réunis ici ? Combien de ces enfants vivent encore ? Combien sont déjà morts pour leurs organes ? Nous avons encore ici beaucoup de pain sur la planche".
Pour le Néerlandais Jeroen Lenaers, il faut que les enfants en dessous de 14 ans soient enregistrés. Par ailleurs, ils doivent pouvoir demander l'asile dans le pays dans lequel ils séjournent et non le pays dans lequel ils sont arrivés. Ils doivent être mieux pris en charge. Sa collègue écologiste Judith Sargentini s'est ainsi plainte la semaine dernière que la Grèce ne contrôlait pas les filles mineures accompagnées d'adultes masculins inconnus.
En réalité, les autorités européennes ne connaissent pas grand-chose du sort précis de ces enfants réfugiés dont on a perdu la trace. Le nombre de 10.000 est une estimation. En Allemagne, il y en aurait presque 5000 de disparus. Les autres états membres doivent veiller à des annonces plus précises.

"Un scandale"

Un accueil qui présente des manquements a des conséquences importantes, selon Georgia Dimitropoulou de l'agence des droits fondamentaux de l'union tout comme pour Delphine Moralis de l'ONG Missing Children Europe. Les mineurs non accompagnés se retrouvent souvent sans tuteur ou point de contact lors de leur accueil, ils désirent partir à la recherche de leur famille et sont souvent plutôt en contact avec des exploitants d'êtres humains qu'avec des personnes qui veulent vraiment les aider. "Aucun enfant ne reste s'il n'est pas accueilli, car il a peur de se voir refuser sa demande d'asile. Il veut se faire une place dans la société et gagner de l'argent", selon Dimitropoulou. Selon Delphine Moralis, de nombreuses disparitions ne sont pas signalées et la police se montre floue avec les informations. Un scandale pour Lenaers, car il faut réagir vite: "la chance de retrouver un enfant s'amenuise à chaque seconde qui passe".
Selon Neumann d'Europol, il n'existe pas de solution miracle, mais Europol devrait pouvoir disposer de plus de moyens financiers contre l'exploitation des êtres humains. 
Vœux pieux ! Rien n'est fait en réalité pour arrêter ce scandale.

Hannibal GENSERIC