mardi 24 novembre 2015

EI = Etat Islamique = Etat Israélien = ISIS = ISlamiste/ISraélien



Selon une dépêche rapportée par le Times of Israël, datée du lundi 16 novembre et qui cite le ministre de la Défense de l’État hébreu Moshe Ya’alon, Israël n’est pas menacé de manière significative par les terroristes de l’État islamique. Quelques jours après l’attentat contre un avion de ligne russe au-dessus du Sinaï, cette déclaration est assez surprenante. Jamais Daech n'a attaqué Israël. Encore mieux, Daech a prévenu Israël, qui a alerté les juifs des France -et seulement les juifs- le vendredi matin de l’imminence des attentats à Paris.
Maintenant que Manuel Valls nous informe d’une possible menace à l’arme chimique et que, dans la foulée, plusieurs experts sortent du bois pour nous expliquer que Daech a déjà utilisé du gaz moutarde et qu’il travaille d’arrache-pied à la fabrication de gaz sarin, il semble très troublant que Tsahal puisse rester l’arme au pied. Troublant parce qu’Israël n’a jamais hésité à frapper un ennemi potentiel à titre préventif, en 1966 (guerre des Six Jours), en 1981 (réacteur d’Osirak), au Liban à plusieurs reprises (contre le FPLP puis le Hezbollah). Dans le même ordre d’idées, on peut mentionner l’invasion de l’Irak en 2003 – qui fut le résultat d’un forcing intense de la part du lobby israélien à Washington – et enfin qu’il aura fallu le bras ferme d’Obama pour empêcher Netanyahou de bombarder l’Iran.
Nul besoin d’être un géopoliticien averti pour noter que Daech combat à la fois Bachar el-Assad et le Hezbollah sur le front syrien et l’Iran sur le front irakien, ni plus ni moins que les pires ennemis d’Israël, alors que la Jordanie, en paix avec l’État hébreu, est totalement épargnée. On notera aussi – ça, les Français le savent moins – que Daech combat aussi les Palestiniens avec une rare férocité, un conflit illustré par les massacres perpétrés dans le camp palestinien de Yarmouk en avril 2015. Dernier petit détail : en janvier 2015, tandis que l’attentat contre Charlie Hebdo était revendiqué par Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA), étrangement l’État islamique s’empressa de nier toute responsabilité dans l’attentat contre la supérette Hyper Cacher.
Alors, à quel jeu joue Israël avec l’État islamique ?
Ce n’est pas nouveau : les spéculations sur une collusion secrète entre Israël et l’État islamique fleurissent sur Internet. En juillet 2014, Edward Snowden avait révélé l’existence d’un plan secret au nom bucolique de « nid de frelons » réunissant les services secrets britanniques, américains et le Mossad. Ce plan visait à créer, au cœur du Proche-Orient, un État capable de catalyser l’ensemble des organisations terroristes de la région, un État dirigé par un homme de paille et contre laquelle l’Iran et la Syrie viendraient se casser les dents. Cet homme de paille serait donc Abu Bakr Al Baghdadi – le calife – qui, curieusement, avait fait un séjour dans la prison irakienne sous administration américaine de Camp Bucca. Notez bien qu’à ce jour, il n’y a pas moyen de savoir avec certitude s’il en est sorti en 2004, comme l’affirment les « démocrates », ou en 2009, comme l’affirment les « conservateurs ».
À tout le moins, si Snowden n’a jamais été capable de produire des preuves irréfutables de ses allégations, il est certain que la passivité d’Israël ne nous aide pas à nous convaincre du contraire.



Israël. Plus de 500 jihadistes soignés au Ziv Medical Centre


Plusieurs journalistes participant à un voyage de presse à l’initiative de l’Australia/Israel and Jewish Affairs Council (AIJAC) ont pu visiter le Ziv Medical Centre, à Zefat (Nord d’Israël). L’hôpital dispose d’un service spécialisé dans la traumatologie de guerre. Il est conventionné avec les Forces de Défense d’Israël. Dans ce cadre, il traite des « réfugiés » syriens.
Tandis que le reste du groupe (le rédacteur en chef adjoint du Daily Telegraph, Ben English ; le journaliste de Seven News, Alex Hart ; le reporter politique de Sky News, David Lipson ; le rédacteur en chef de l’Australian Financial Review, Aaron Patrick ; le chef de rubrique politique du Sydney Morning Herald et de The Age, Bevan Shields) suivait les organisateurs, une célèbre journaliste de News Corp, Sharri Markson, s’attarda avec des patients pour recueillir leur témoignages. Elle pu ainsi vérifier que plus de 500 d’entre eux sont des membres d’Al-Qaïda ou de Daech, blessés durant les combats en Syrie. Elle était en train de noter des détails sur la manière dont ils sont transférés en Israël pour y être soignés, puis renvoyés poursuivre le jihad en Syrie, lorsqu’elle a été interpellée par des officiers de sécurité.
JPEG - 41.6 ko
En septembre 2014, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, s’était fait photographier dans cet hôpital en train de visiter des jihadistes d’Al-Qaïda et de les féliciter.
PNG - 624.2 ko
Les jihadistes avaient alors enlevé les observateurs philippins et fidjiens de l’Onu chargés de surveiller la ligne de cessez-le-feu du Golan occupé. Durant les négociations pour leur libération, les Nations Unies versèrent une rançon à Al-Qaïda qui fut virée sur un compte bancaire sans provoquer la moindre enquête internationale pour identifier le receveur. En définitive, les Casques bleus se retirèrent, de sorte qu’aujourd’hui les armées israélienne et syrienne ne sont plus séparées par l’Onu, mais par Al-Qaïda ou Daech bis.
Une fois rétablis, ces terroristes pourraient être envoyés en France pour effectuer des missions ayant plusieurs objectifs :
- déstabiliser l'Europe au profit de l'Empire anglo-sioniste,
- montrer à l'Europe sa vulnérabilité sans le parapluie américano-sioniste;
- faire remonter la cote de popularité des dirigeants français;
- faire monter le racisme anti arabe et anti musulman et encourager la "guerre des civilisations" au profit exclusif des oligarques de la finance sioniste et ceux des complexes  militaro-industriels;
- faire voter des lois d'exception qui favorisent l'exploitation des travailleurs français, américains et autres;
- etc...

Hannibal GENSERIC

VOIR AUSSI :