jeudi 29 janvier 2015

FRANCE : Ahmed, 8 ans, convoqué au commissariat pour “apologie d’acte de terrorisme”…

Révélée par son avocat Me Sefen Guez sur Twitter (pseudo @IbnSalah), l’histoire fait aussitôt polémique.
Ahmed, un écolier niçois âgé de 8 ans, a été entendu ce mercredi 28 janvier après-midi dans un commissariat de la ville pour “apologie de terrorisme”.
 Citation du jour :
« Nous cherchons toujours à savoir ce qui se passe dans la tête de ceux qui nous dirigent, même si nous avons toutes les raisons de penser qu'il ne s'y passe rien. » Jean Amadou



“Est-ce que tu es Charlie ?”

Tout a commencé le 8 janvier, au lendemain de la tuerie à Charlie Hebdo. Ahmed, 8 ans, était en classe avec ses camarades de CE2 de l’école Nice Flore (située à Nice Ouest), quand il a été interpellé par son instituteur qui lui a demandé s’il était “Charlie”.
Étant de confession musulmane, et âgé de seulement 8 ans, il répond naïvement “Je suis du côté des terroristes, car je suis contre les caricaturistes du prophète’”, explique son avocat.
Ulcéré, son professeur l’envoie vers le directeur de l’établissement, qui se trouve dans la classe d’à côté, et qui lui pose alors la question trois fois devant toute la classe: “est-ce que tu es Charlie?”
Ses parents, immédiatement avertis, “ont joué un rôle pédagogique en lui expliquant ce qu’était réellement le terrorisme, et pourquoi il fallait évidemment être du côté des victimes à Charlie Hebdo”, poursuit Me Guez Guez.

L’école porte plainte

L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais le 21 janvier, le directeur de l’école décide de déposer plainte, pour deux infractions: “apologie du terrorisme” contre Ahmed, et “intrusion” contre son père.
Le cabinet de la ministre de l’Education, qui a d’abord assuré ne pas être informé de cette affaire, précise finalement :  « La plainte n’a pas été déposée contre Ahmed, mais contre son père pour “intrusion”. S’agissant de l’enfant, il y également eu un signalement à la protection de l’enfance. Nous ne pouvons rien dire de plus car le dossier est maintenant dans les mains du procureur. »

C’est dommage, j’aurais été heureux de donner le nom de cet instituteur “bon citoyen français”…
La police ment ?

Selon l’école, convoqué par le chef d’établissement, le père de l’écolier aurait eu une “attitude menaçante”. L’école a alors déposé plainte contre le parent d’élève pour “intrusions” dans l’établissement et “menaces”.
Effectivement, l’enfant étant très perturbé et isolé depuis les faits, son père l’a accompagné jusque dans la cour de récréation à trois reprises après le 8 janvier, pour le rassurer, avant de se voir interdit d’accès. Trois reprises qui lui ont valu cette plainte pour intrusion, selon Me Guez Guez.

Selon l’académie de Nice, contactée par metronews, l’enfant a tenu en classe des “propos inadmissibles”. “Il y a eu un signalement auprès de la cellule de protection de l’enfance” précise le rectorat.

Contactée, la mairie de Nice avoue ne pas être au courant de ce cas particulier, mais indique que “malheureusement, des enfants de 8 ans tiennent ou ont tenu à l’école des propos faisant l’apologie du terrorisme. S’ils tiennent ces propos, c’est qu’ils les ont entendu dans leur famille, donc nous faisons remonter l’information au préfet”.

Convoqué au commissariat en audition libre

L’affaire est prise très au sérieux puisque le garçonnet a été convoqué par la police ce 28 janvier, et entendu par un officier de police judiciaire.


L’enfant avait déjà refusé d’observer une minute de silence et de participer à une ronde de solidarité dans son école primaire, au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo, a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique Marcel Authier.
« On a convoqué l’enfant et son père pour essayer de comprendre comment un garçon de 8 ans peut être amené à tenir des propos aussi radicaux », explique M. Authier. L’enfant a été entendu pendant 30 minutes, puis a joué avec des jouets pendant l’audition de son père, civilement responsable.
« Visiblement, l’enfant ne comprend pas ce qu’il a dit. On ne sait pas où il est allé chercher ses propos », selon le directeur départemental de la sécurité publique.



Le jeune garçon a quitté le commissariat après environ deux heures d’audition. « C’est insensé, c’est un enfant de 8 ans, cette procédure est complètement disproportionnée, tonne Me Sefen Guez Guez, l’avocat du mineur et de ses parents, que nous avons contacté par téléphone. Les policiers lui ont demandé ce que voulait dire le mot terrorisme, il était bien incapable de répondre. Il a 8 ans, il dessine des Pokemon sur ses cahiers ! Il ne sait pas ce que c’est que le terrorisme ! On a pris au sérieux des paroles d’un enfant de 8 ans qui ne comprend pas ce qu’il dit. C’est absurde. »
Les parents ont souligné durant l’audition qu’ils condamnaient fermement les propos de leur fils, toujours selon Me Guez Guez.
 
Rencontrée par BFMTV, la police confirme le déroulé des faits :
“Le 21 janvier, nous avons reçu le signalement d’un chef d’établissement de Nice, qui avait été alerté et perturbé par les propos de ce jeune enfant de 8 ans. L’enfant avait dit en classe “Il faut tuer les Français”, “Je suis du côté des terroristes”, “Les journalistes ont mérité leur sort”, puis avait refusé la minute de silence”, indique Fabienne Lewandowski, directrice-adjointe de la sécurité publique des Alpes-Maritimes.
Lors de notre entretien, le jeune garçon a indiqué qu’il avait tenu une partie de ces propos, mais qu’il n’en connaissait pas vraiment la portée. Le but de cette audition était de comprendre ce qu’il s’était passé exactement, et ce qui avait pu le conduire à dire cela. On peut regretter que ça ait eu la forme d’une audition ordinaire, mais compte-tenu du contexte, il nous a semblé qu’on pouvait aller un peu plus loin”, poursuit la directrice-adjointe, qui précise que le père “a manifesté des regrets pour les propos de son fils”.

Le parquet de Nice doit désormais décider de donner suite ou de classer cette affaire.
Le 20 janvier, le tribunal correctionnel de Nice avait placé sous contrôle judiciaire quatre Niçois qui seront prochainement jugés pour “apologie de terrorisme” au cours d’une manifestation “anti-islamophobie”.

Victime de violences à l’école ?

Un autre pan de l’affaire a surgi par ailleurs, pour lequel les parents du petit Ahmed ont l’intention de porter plainte.
Le directeur de l’école aurait, selon l’enfant et donc, c’est à prendre au conditionnel), tenu des propos humiliants, et eu des gestes de violences envers lui suite à l’incident. “Ahmed raconte qu’un jour, il jouait dans le bac à sable, quand le directeur lui a dit: “Arrête de creuser dans le sable, tu ne trouveras pas de mitraillette pour tous nous tuer”.

Un autre jour, il l’a privé de son insuline (Ahmed est diabétique, ndlr), en lui disant, toujours selon la version de l’enfant : “Puisque tu veux qu’on meurt tous, tu ne vas pas prendre ton insuline, tu vas pouvoir goûter à la mort”". Des propos démentis par le directeur.
L’avocat est effaré par cette situation. “C’est d’une violence inouïe, c’est un comportement d’un autre âge. Nous exigeons une enquête indépendante pour établir les responsabilités de chacun dans l’administration de l’école”, tonne Me Guez Guez.

Les parents de Ahmed ont mené un vrai travail de pédagogie auprès de leur enfant pour qu’il comprenne mieux les événements. Mais ce qu’il s’est passé à l’école l’a profondément traumatisé. Il souffre de trouble du sommeil et du comportement.
Source : Metro News, Le Parisien, Rue89, L’Obs et autres titres

Bon, comme on a des politiques qui adorent apparemment commémorer, et qui insistent beaucoup sur l’apprentissage de quelques pages de notre Histoire, une petite pensée.
Finalement, quand vous arrivez à faire en sorte que l’école dénonce un enfant de 8 ans à la police, et que celle-ci le convoque ensuite avec ses parents, l’administration a vraiment fait le plus gros.
Il ne vous reste plus ensuite qu’à les conduire simplement dans un train :

Circulaire du 13 juillet 1942, organisant la rafle du Vel-d’hiv. 
On n'en est pas loin aujourd'hui, remplacez Juif par Musulman ou bien Rom.

Une rédaction conduit une fillette de 10 ans à la gendarmerie  

fillette gendarmerie
Un nouveau cas d’enfant convoqué à la gendarmerie pour apologie du terrorisme, cette fois c’est une jeune fille de 10 ans qui a été entendue il y a une dizaine de jours par les gendarmes de Valbonne, dans les Alpes-Maritimes.
  La fillette aurait écrit dans une rédaction : « Je suis d’accord avec les terroristes d’avoir tué les journalistes, car ils se sont moqués de notre religion « .
L’élève de CM2, qui a été entendue par les gendarmes en compagnie de ses parents et d’un pédopsychiatre, n’a pas été capable d’expliquer son message aux enquêteurs.
http://journaldumusulman.fr/france-une-redaction-conduit-une-fillette-de-10-ans-a-la-gendarmerie/

Yliès 6 ans, traité comme un terroriste

Ylies 6 ans, traité comme un terroriste
Crédit photo: Shutterstock
Dans cette affaire pour le moins emblématique, Ylies 6 ans, de confession musulmane, est malmené de manière odieuse par son école. Les autorités s'en prennent à sa mère, et tentent de les faire taire tous les deux.
Pour mieux comprendre les rouages infernaux de l'islamophobie ambiante dans lesquels ont été pris ce garçonnet et sa mère, revenons sur le contexte et le déroulé chronologique des faits.
Contexte: La maman est convertie à l'islam, mariée à une personne d'origine maghrébine. Son nom de famille ainsi que le prénom de son fils sont donc identifiables comme étant "musulmans". Dans cette petite ville de l'Eure, où les personnes de confession musulmane sont peu nombreuses, elle a bien senti le regard et l'attitude des gens changer dès lors qu'elle a décidé de porter le foulard.
Chronologie des faits:
15 janvier, 9h20 du matin. La mère reçoit un appel du directeur de l'école, qui lui pose une série de questions étranges et surtout inappropriées. "Est-ce que vous avez des revendications contre mon école?", "avez-vous de la colère ou de l'agressivité à mon égard ou à l'égard de l'école?", question qu'il posera à trois reprises. Prenant soin de ne jamais mentionner les attentats, le directeur lui demande quel est son "ressenti". Puis, il lui demande carrément s'il doit faire un signalement auprès de l'inspection académique concernant son fils et elle-même.
Choquée et abasourdie par cette conversation téléphonique, la maman se rend alors au commissariat pour rapporter les propos inquiétants tenus par le directeur de l'école de son fils. Elle est auditionnée et lesdits propos sont recueillis par les gendarmes.
Dès lors, le comportement du corps enseignant et du directeur change, pour devenir extrêmement hostile et agressif à son égard. Une succession d'événements surviennent.
20-22 janvier: Le petit garçon de 6 ans rapporte à sa maman qu'il a été puni plusieurs fois et que le directeur l'a saisi par le bras (au niveau du poignet) de manière violente et agressive. La maman emmène le petit chez le médecin qui délivre une interruption scolaire de deux jours. Ylies ne veut plus aller à l'école et montre des signes d'angoisse importants, comme l'apparition d'un eczéma.
23 janvier: La maman dépose plainte au commissariat pour violences à l'encontre de son enfant.
27 janvier: Elle reçoit, dans le cahier de correspondance de Ylies, un courrier étrange de l'inspection académique qui signale que le garçonnet se jette par terre et se cogne, volontairement, la tête contre les murs... Etrange en effet que ce courrier survienne à peine 4 jours après le dépôt de plainte de la mère qui signalait justement des violences physiques à l'encontre de son enfant.
Dans la foulée, elle apprend une chose ahurissante. L'école de son fils a organisé un "spectacle" avec les petits de CP, qui consistait à reproduire l'attaque contre Charlie Hebdo. Et le directeur a désigné son fils de 6 ans pour jouer le rôle d'un des tueurs...
La mère comprend alors avec horreur que son enfant est devenu l'élément exécutoire de l'école suite aux attentats, à tel point qu'on se sert de lui pour représenter les tueurs.
Elle diffuse son histoire sur Internet, les réseaux sociaux relaient l'information. Les langues se délient. Les enfants commencent à raconter à leurs parents que le directeur se montre parfois agressif à l'encontre du petit garçon, qu'il l'a bien désigné d'office pour jouer le rôle d'un des frères Kouachi et l'a tiré par le bras. Dans le même temps, le directeur cherche des éléments à charge de la maman, en appelant directement les parents d'élèves pour les questionner sur cette dernière.
Le CCIF, saisit par la mère d'Ylies, a en sa possession le procès-verbal de plainte et les différents échanges avec les autorités, ainsi que des témoignages de parents d'élèves. Éléments qui illustrent le comportement violent et abusif du directeur de l'école à l'encontre du garçonnet, et qui illustrent également le comportement des autorités après que la maman les ait alertées.
En effet, le 23 janvier, elle reçoit une convocation de la mairie de sa commune, qui l'invite à venir se présenter pour une "conciliation", en présence de la mairesse, du directeur de l'école, du corps enseignant, de l'inspection d'académie et de la brigade de gendarmerie. Demandant des explications sur le motif de cette convocation auprès de la mairesse elle-même, celle-ci lui répond qu'elle doit venir car elle est "mise en cause"! Quand la maman avertit qu'elle viendra accompagnée d'un avocat, on lui refuse catégoriquement, la mairesse lui disant que dans ce cas, "ce n'est même pas la peine de venir, madame".
De victime, la maman est devenue coupable. De la même manière que dans l'affaire de Ahmed 8 ans, dès lors que les victimes d'islamophobie commencent à parler et à dénoncer des dysfonctionnements de la part des services publics (ici, l'école), la machine se met en marche pour tenter de les faire taire et d'étouffer l'affaire. Le système asservit leurs pensées, puis leurs droits, en se basant sur le principe de la menace : on s'en prend à ton enfant, puis à toi, tout en laissant planer une menace sur ta famille, ton honneur, ta réputation.
Mais pour tout mensonge d'un élu, d'un ministre, ou d'un représentant de l'Etat, le CCIF rétablira une vérité. Le gouvernement s'est engagé, à plusieurs reprises, à ne pas faire d'amalgame ni de stigmatisation. François Hollande a officiellement appelé à lutter contre l'islamophobie. Alors au-delà de vaines paroles, nous exigeons des actes fermes et exemplaires pour lutter contre cette violence physique et symbolique qui s'abat sur les citoyens de confession musulmane, dès leur plus jeune âge. Le directeur de l'école va t-il être auditionné aussi vite que le petit Ahmed de Nice, le petit Ayman de Villers-Cotteret ou la petite de 10 ans à Valbonne ?

http://www.islamophobie.net/articles/2015/02/03/enfant-6-ans-islamophobie-ecole
 
image non affichée(Le pdf source ici, retranscrit ici)

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La France des sionistes :
les bébés en prison et "Rothschild" file avec le magot !