lundi 8 décembre 2014

Abdelkrim Lâabidi: planificateur des assassinats nahdhaouis de Belaïd et de Brahmi



Abdelkrim LAABIDA, qui était le chef du groupe de sécurité des avions de l’aéroport de Tunis Carthage, peut être considéré comme l’élément le plus dangereux de  la Police Parallèle d’Ennahdha. En effet, on retrouve son nom dans la plupart des affaires de terrorisme et d’assassinat en Tunisie durant ces trois dernières années. La protection que lui garantissaient  aussi bien Marzouki qu'Ennahdha, ainsi que la main mise de celle-ci sur l’appareil judiciaire tunisien lui ont permis d’échapper, jusqu’à maintenant, à la justice.
Cependant, les changements politiques en cours annoncent la reprise de son interrogatoire par le juge d’instruction comme accusé d'être l’architecte principal des assassinats des militants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Les investigations ont ainsi démontré que, dans les deux assassinats, « la signature » de ce super "flic ripou" était la même : mêmes procédés et mêmes tactiques, assassinat en plein jour et dans la rue, grâce à une pluie de projectiles tirés sur la victime, sang froid exemplaire de professionnel, une fuite sans encombre et planque sûre et inviolable. 
                            
En effet, les procédés d’assassinat de Brahmi et Belaïd étaient les mêmes, et les déplacements constatés de Lâabidi et de ses complices étaient identiques dans les deux cas. Il s’est avéré aussi que Lâabidi a hébergé  les assassins chez lui, du côté de Raoued, durant plusieurs jours. 
Lors de l’affaire de Raoued, durant laquelle un groupe terroriste armé a été neutralisé par les unités de la Sécurité Nationale, les responsables de la sécurité ont découvert que Lâabidi faisait partie du complot terroriste et l'ont pourchassé. 
Les analyses ADN confirment la signature génétique d’Abdelkrim Lâabidi sur la kachabia (manteau tunisien) de Kemal Gathgathi. Il ne serait pas exclu que le policier Salem Lâabidi, frère d’Abdelkrim, soit , lui aussi, impliqué dans la surveillance et la localisation des victimes Belaïd et Brahmi. En effet, il a longtemps travaillé  au sein de la police de l’Ariana, ce qui signifie qu’il connaît parfaitement bien le terrain et les lieux d’exécution des assassinats.
Gathgathi et sa "kachabia"

Nous sources indiquent aussi que Abdelkrim Lâabidi a joué le rôle du principal coordinateur contre la grande manifestation du 9 avril 2012 sur l’Avenue Habib Bourguiba, alors qu’à cette époque, Ali Laraïedh (alias Dilat Larath, alias le Grand Large) devait exécuter à la lettre ce que lui dictait le chef de la Police Parallèle des Frères Musulmans, Abdelkrim Lâabidi. Alors qu’il était encore employé à l’aéroport de Tunisie Carthage, A. Lâabidi a aussi trempé dans la contrebande de devises, et dans les voyages de terroristes vers la Syrie et la Turquie.  L'archétype du flic ripou. 
Puissent les nouvelles autorités rendre justice aux familles des victimes et nettoyer nos services de sécurité des ripoux qui y ont été casés par Ghannouchi, Marzouki and co.  

Hannibal GENSERIC

Source :  http://athawranewstunisia.blogspot.com/

Mise à jour le 09/01/2014
Le juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis a émis un mandat de dépôt à l'encontre d'Abdelkrim Abidi, un ancien responsable sécuritaire, qui fait l'objet d'une enquête en raison de l'utilisation de son véhicule par un des accusés du meurtre du martyr Mohamed Brahmi. Notons que le comité de défense du martyr Brahmi l'accuse d'être impliqué dans le système de la sécurité parallèle au sein du ministère de l'Intérieur. Est-ce que la justice tunisienne va devenir indépendante avec le nouveau gouvernement ? Wait and See ...