dimanche 11 mai 2014

Boko Haram = Une opération secrète de la CIA


Boko Haram : Une opération secrète de la CIA ?
Depuis 3 ans, le Nigeria semble être la proie d’une insurrection croissante et ingérable qui se manifeste par des attentats dans les lieux publics et des attaques sporadiques sur les institutions publiques ainsi que des massacres de civils et enlèvements de masse. On pouvait s’y attendre, il y a eu une panique et une tension croissante dans le pays et de plus en plus de personnes commencent à penser que le pays pourrait se diriger inévitablement vers une insurrection de longue haleine qui conduirait à une scission du pays. À l’exception du 1er attentat à la bombe en Octobre 2010 à Abuja, un groupe obscur qui porte le nom de Boko Haram a revendiqué la plupart des attentats ultérieurs qui ont eu lieu dans le pays.

Les attaques terroristes de Boko Haram au Nigeria ouvrent la voie à l’Africom

Les médias mainstream n’ont pas encore rapporté l’attaque meurtrière dans la ville de Gamborou Ngala dans l’Etat de Borno. Selon un article publié aujourd’hui par Vanguard, un journal nigérian, le groupe terroriste djihadiste Boko Haram a pris d’assaut la ville et tué près de 300 personnes.
Le nom officiel de la secte Boko Haram est Jama’atu Ahlis Sunna wal-Jihad Lidda’awati, qui traduit de l’arabe signifie « Groupe sunnite pour la propagation du Jihad. ». Le groupe est une émanation Takfiriste des mouvements salafistes financés par les pétrodollars (Qatar ou/et Arabie Saoudite). Comme en Syrie et en Irak, les  Takfiris sunnites attaquent les autres musulmans non salafistes et les chrétiens -Sauf les Anglais et les Américains- qu’ils considèrent comme apostats. Ils n'attaquent pas non plus les juifs ni les Israéliens, considérés comme des alliés (contre la Syrie et contre l'Iran). Boko Haram a travaillé à imposer la charia au Nigeria, dans le nord du Cameroun et au Niger. La secte a assassiné des chrétiens, bombardé des églises, attaqué des écoles, des postes de police, des installations gouvernementales, et a enlevé des touristes occidentaux.
Avant l’attaque, les médias mainstream ont couvert une annonce publiée lundi par l’administration Obama indiquant que les États-Unis allaient envoyer des conseillers militaires, des agents de renseignement et des enquêteurs policiers au Nigeria pour aider le gouvernement à y localiser et à sauver plus de 270 adolescentes enlevées par Boko Haram.
Selon le Los Angeles Times, l’équipe ne sera pas utilisée à des fins militaires et partagera les renseignements dans la recherche des étudiantes kidnappées le 14 avril dans une haute école rurale dans le nord du Nigeria qui est majoritairement musulman. Obama a déclaré que les enlèvements pourraient « mobiliser l’ensemble de la communauté internationale pour finir par faire quelque chose contre cette horrible organisation. » En Octobre 2013, les Etats-Unis ont désigné la secte Boko Haram comme un groupe terroriste.
En 2012, Obama a invoqué la Loi fédérale éatstunienne sur « les pouvoirs de guerre » pour augmenter le nombre de militaires étatsuniens déployés au Nigeria. Le nouveau commandant du Commandement étatsunien en Afrique (Africom) à l’époque, le général David M. Rodriguez, a déclaré que les opérations de Boko Haram ont menacé le Nigeria, le Cameroun, le Niger, le Mali et le Tchad. Le général Rodriguez a déclaré que les Etats-Unis ont le pouvoir de répondre, en Afrique, à la menace posée par Al-Qaïda .
En 2012, The Nigerian Tribune a rapporté que le financement de Boko Harm provenait du Royaume-Uni et d’Arabie saoudite, en particulier le Fonds fiduciaire Al-Muntada. En 2005, le Center for Security Policy avait écrit « Al-Muntada a, par ailleurs, été particulièrement actif dans la promotion de l'islamisme  wahhabite au Nigeria … Al-Muntada … a payé pour que les ecclésiastiques musulmans nigérians subissent un « lavage de cerveau » dans les universités saoudiennes et qu’ils puissent faire leurs prêches aux nigérians musulmans à travers son réseau de mosquées et d’écoles ».
Des écoles similaires, connues sous le nom de madrassas, ont été fondées au Pakistan pendant la guerre secrète de la CIA contre l’Union soviétique en Afghanistan. Elles ont été financées par l’Arabie Saoudite et son réseau d’organisations de "bienfaisance". Selon Phil Gasper, « Entre 1982 et 1992, quelque 35 000 musulmans radicaux venus de 43 pays islamiques au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et de l’Est, en Asie centrale et en Extrême-Orient passaient leur baptême du feu avec les moudjahidine afghans ». Les moudjahidines afghans vont finalement produire al-Qaïda et les talibans.
En plus du soutien des Saoudiens, Boko Haram a reçu une aide indirecte de l’OTAN via les mercenaires d’Al-Qaïda de la Libye.
« Lors d’une interview menée par Al-Jazira Abou Mousab Abdel Wadoud, le chef d’AQMI a déclaré que les organisations basées en Algérie ont fourni des armes au mouvement Boko Haram au Nigeria » pour défendre les musulmans au Nigeria et arrêter la progression d’une minorité de croisés ». Les liens entre les membres d’Al-Qaïda (AQMI) et le Groupe islamique combattant libyen (GICL, dont le chef est Abdelhakim Belhadj, reçu récemment en France) ont été très documentés. Selon Nil Bowie, ces groupes ont combattu avec les rebelles libyens et ont reçu directement des armes et un soutien logistique des pays de l’OTAN pendant le conflit libyen en 2011.
Pour les pays occidentaux, AQMI et Boko Haram posent moins de menace en Afrique que ne le fait la Chine  « Les Etats-Unis et la France envisagent de contrer la menace chinoise à l’aide des gouvernements fantoches d’Afrique (qu’ils ont contribué à mettre en place), pour entraver l’influence économique et diplomatique de la Chine dans la région », écrit Timothy Alexander Guzman.
Le Nigeria est le 13ème plus grand producteur de pétrole dans le monde. Les autres ressources naturelles de la nation ouest-africaine comprennent le gaz naturel, l’étain, le fer, le charbon, le calcaire, le niobium, le plomb, le zinc et les bonnes terres arables.
« Les gouvernements étatsunien et français veulent s’assurer que la nouvelle direction chinoise ne va pas poursuivre ses relations bénéfiques avec les pays africains riches en ressources qui furent couronnées de succès dans le passé. Par conséquent, la «guerre contre le terrorisme» va créer l’instabilité et perturber la croissance économique de la Chine. La véritable mission de l’AFRICOM est de créer la guerre au nom de la lutte contre le terrorisme et c’est là l’essentiel des «intérêts de sécurité nationale des États-Unis» en Afrique.

Cameroun: pourquoi Boko Haram s’en-t-il prend aux Chinois ?

chine1Comme l’indique un article de l’Agence Ecofin publié le 21 juillet…2011, les Chinois ont découvert du pétrole dans l’extrême-nord du Cameroun. Pour les mamamouchis de la rectitude morale et des déclarations tapageuses, c’est une piste à explorer. La vérité nigériane avec Boko Haram est comme la camerounise: la guerre entre la Chine et l’Occident pour le contrôle des hydrocarbures en Afrique. Les Chinois gagnent tellement de marchés autre que le pétrole que, pour l’Occident, il ne faut plus les laisser. 

Agence Ecofin:
La Société Nationale des Hydrocarbures au Cameroun (SNH), confirme que les recherches effectuées dans la région ont été « fructueuses ». 
S’il n’y a pas encore d’estimations sur le volume de brut disponible, les techniciens affirment qu’il pourrait être très important : « Le test a révélé l’existence d’une série de réservoirs sableux imprégnés d’hydrocarbures sur une hauteur de 18 mètres.», précise la société.
Cette découverte, réalisée par la société chinoise Yan Chang Logone Development Holding Company Limited,redonne espoir à la SNH dont la production de brut est tombée cette année à 55000 b/j, alors que la Sonara vise une multiplication par deux de sa production de barils, soit de deux à quatre millions d’ici 2014.
Le gisement découvert est frontalier avec le Nigeria et le Tchad, où un pipeline de 1500 kilomètres est déjà en construction afin d’exploiter le gisement de Komé (Tchad).
Comme le disait quelqu’un, avoir des richesses du sous-sol chez soi est surtout une malédiction pour l’Afrique et le monde arabe, surtout s'ils ont été colonisés  par la France ou l’Angleterre, deux caniches des Etats-unis. L’Occident n’a jamais aidé personne gratuitement. Boko Haram accompagne une forte odeur de pétrole. Une fois leur contrat rempli, leurs maîtres vont les liquider. Ils sont aussi naïfs que les chefs d’Etat africains…et que les islamistes arabes et non arabes.

Rappels historiques

Source:  www.tlaxcala-int.org
 
Wikileaks a permis d’identifier l’ambassade des USA comme étant la base pour des actes subversifs de grande portée dans le pays, incluant naturellement la mise sur écoute des membres du gouvernement nigérian, mais aussi l’espionnage financier de Nigérians de premier plan ainsi que le soutien et le financement de groupes subversifs et le chantage exercé contre des politiciens de premier plan pour les contraindre à agir conformément aux intérêts des USA.

D’après Wikileaks, l’ACRI (Africa Crisis Response Initiative ) a été fondée par les USA pour faire contrepoids à ECOMOG, ( Economic Community of West African States Monitoring Group) , un groupe, sous contrôle nigérian, du reste moins impliqué dans l’économie que dans la guerre).

Dans le document Wikileaks, on n’oublie pas de rappeler que dans les années 70 et 80 le Nigéria a soutenu les guerres de libération des pays d’Afrique australe. C’est pourquoi les USA ont fondé l’ACRI, qui a tiré profit des tensions croissantes entre sectes au Nigéria et recruté avec l’aide de la CIA de jeunes islamistes qu’elle a formés au terrorisme dans des bases ad hoc. Un câble états-unien du 29 juin 2009 prédisait l’attentat dévastateur de Boko Haram qui a eu lieu deux mois plus tard. L’Arabie saoudite avait formé des «  rebelles » libyens qui à leur tour ont formé des « rebelles » maliens, qui ont formé ceux de Boko Haram.

Un autre document de Wikileaks a dévoilé que la société d’espionnage SS8 a élaboré un cheval de Troie capable de pénétrer les ordinateurs et téléphones (iPhone, Blackberry, Android etc ), ce qui permet un contrôle minutieux aussi bien des terroristes que du gouvernement nigérian. On a pu ainsi publier sur Internet des données personnelles (adresses, coordonnées bancaires, numéros de téléphone) de politiciens nigérians et même de membres des services secrets, ce qui a naturellement constitué un précieux instrument pour Boko Haram.


D’ACRI à AFRICOM


L’ACRI a été fondée en 2004 par George Bush junior pour faire contrepoids à ECOMOG. Un rapport de l’ACRI affirme que sans intervenir le Nigéria pourrait utiliser sa réussite pour établir un Pax nigeriana et supplanter ainsi l’influence des anciennes puissances coloniales, la France et l’Angleterre. Et l’on invitait l’administration US à ne pas permet que le Libéria, une création états-unienne, tombe aux mains du Nigéria, car cela contrariait les intérêts stratégiques des USA dans le pays et la région.

Là-dessus le commando africain US, l’AFRICOM, fut créé en 2008. Sa tâche consistait à endiguer l’influence nigériane, mais surtout chinoise.

Le gros lot pour l’AFRICOM et son projet d’établir une Pax Americana serait bien sûr le Nigéria. Et nous en arrivons à la question de Boko Haram et aussi à la prédiction de l’United States Intelligence Council: le Nigéria devrait éclater en 2015. Depuis l’attentat d’Abuja, le 1er octobre 2010, le Nigéria vit sous la poigne de fer d’une révolte de plus en plus étendue, caractérisée par un grand nombre d’attentats et attaques qui ont fait beaucoup de victimes et dont Boko Haram endosse la responsabilité.

Un nombre important de Nigérians prévoient déjà une longue guerre et une partition du pays. La nature apparemment insaisissable de Boko Haram a fait naître beaucoup d’interrogations chez les Nigérians. Pourquoi le groupe n’a-t-il pas de visage et se refuse-t-il à accepter les offres de dialogue du gouvernement ? Comment parvient-il à commettre si facilement ses attentats et pourquoi ne laisse-t-il aucune trace menant jusqu’à lui ?

Comment surtout un rassemblement haillonneux d’hommes essentiellement sans formation ni expérience a-t-il pu se transformer presque d’un jour à l’autre en une organisation capable de concevoir, fabriquer et poser dans des bâtiments et véhicules des bombes valant des millions de nairas et de commettre des attentats dans plusieurs endroits du pays à la fois ?

Être capable d’opérations aussi sophistiquées implique de disposer d’un système de commandement et de contrôle qui, malgré tous les efforts pour le garder caché, ne le restera pas toujours. Mais comment Boko Haram a-t-il pu anéantir tous les efforts conjugués des forces de sécurité pour découvrir et empêcher ses activités ?

La GREENWHITE Coalition a découvert que Boko Haram était un sous-marin de la CIA coordonné par l’ambassade US.

Depuis longtemps, la CIA a installé le long des frontières perméables du Tchad, du Niger et du Cameroun des camps d’endoctrinement et de formation. Des adolescents pauvres, désorientés et déboussolés y sont formés à la révolution au nom d’Allah, pour instaurer au Nigéria impie un ordre islamique juste.

Les officiers de la CIA impliqués dans ce projet se tiennent prudemment dans l’ombre et laissent le travail concret dans les camps à des surveillants originaires du Proche-Orient spécialement recrutés à cet effet. Après plusieurs mois de formation: endoctrinement, maniement d’armes, tactiques de survie, techniques de surveillance et de fuite, les jeunes attendent, prêts à intervenir, la prochaine phase des opérations.

Celle-ci consiste à se familiariser avec les prochains objectifs déjà élaborés à l’ambassade. Si ce sont des bâtiments qui sont visés, les armes et le matériel requis sont conservés dans des demeures sûres.

Ce n’est ni un hasard ni de la voyance de la part du National Intelligence Council des USA s’il fixe à 2015 la partition du Nigéria. L’objectif de la campagne de déstabilisation est calculé de façon à affaiblir le Nigéria par une crise intérieure insaisissable d’ici à 2015, date des prochaines élections.

D’ici là le climat de méfiance sera tel au Nigéria que les élections, ou n’auront pas lieu, ou conduiront à un effondrement total. L’État sera alors mûr pour une intervention militaire et une partition.


Ambassador-Terence-P.-McCulley

Terence P. MacCulley, ambassadeur des USA au Nigéria


C’est un des meilleurs diplomates des USA et dans le jargon du Secrétariat d’État aux affaires étrangères une «  old Africa hand ». Savez-vous que Terence P.MacCulley, actuel ambassadeur US-américain au Nigéria, est l’un des architectes de l’Africa Crisis Response Initiative (ACRI), qui a sapé la position du Nigéria dans l’ECOMOG ?

Savez-vous que le second emploi de l’ambassadeur McCulley est celui de   coordinateur de la politique étrangère d’AFRICOM, position qui lui permet de favoriser au plan diplomatique l’entrée de l’AFRICOM au Nigéria ?

Savez-vous aussi que son principal mandat d’ambassadeur au Nigéria est de coordonner les activités de l’administration US en utilisant la couverture commode de l’ambassade ?

Savez-vous que le rapport secret de l’United States National Intelligence Council relatif à la désintégration du Nigéria, qui n’a été dévoilé qu’en partie, contient dans sa version intégrale tous les détails du projet US-américain pour atteindre ce but ?

Ainsi que tous les détails de l’attentat contre le bâtiment de l’ONU à Abuja, sur ses exécutants et son mode opérationnel.

Vous devriez connaître aussi la véritable mission des prétendus experts étrangers venus « enquêter » sur l’attentat. Sont-ils vraiment venus faire cette enquête et fournir les détails de leurs découvertes aux autorités nigérianes, ou bien plutôt supprimer les preuves pour dissimuler les véritables commanditaires de l’action ?

Conclusion

Selon la Coalition GreenWhite, la campagne actuelle Boko Haram est une opération secrète organisée par la Central Intelligence Agency américaine, la CIA et coordonnée par l’ambassade étatsunienne au Nigeria. Depuis quelque temps, la CIA a été en charge des camps d’entraînement et d’endoctrinement secrets le long des régions frontalières poreuses et vulnérables du Niger, du Tchad et du Cameroun. Lors des entraînements dans ces camps, des jeunes issus des milieux pauvres et démunis sont recrutés et formés pour servir les insurgés. Les agents qui instrumentalisent ces jeunes les attirent avec la promesse d’une meilleure vie et sont en outre endoctrinés pour leur faire croire qu’ils travaillent pour installer un ordre juste islamique contre l’ordre impie actuellement au pouvoir au Nigeria .

Les agents étatsuniens de ce projet de la CIA restent prudemment en arrière-plan, organisant les camps grâce à des superviseurs originaires du Moyen-Orient spécialement recrutés à cette fin. Après plusieurs mois d’endoctrinement et de formation sur le maniement des armes, les tactiques de survie, de surveillance et les techniques d’évasion, les insurgés sont lancés sur les objectifs qui leur sont assignés par la CIA.

Prétextant des ces attaques "sauvages", les USA et la France appellent à renforcer leur présence militaire dans la région afin de la contrôler et d'en exclure les Chinois et les Africains (qui ne recevront que des miettes des richesses de leur pays) . C'est le même schéma que l'impérialisme OTANesque applique un peu partout où il y a des odeurs d'hydrocarbure. Simple comme bonjour.

Notes : Qui sont les Boko Haram ?

1. Les Boko Haram forment non pas un groupe, mais plutôt un ensemble de groupes distincts se rattachant à l’idéologie Yusufiyya, fondée par le Sheikh Muhammad Yusuf.
2. La secte a été établie en 2002 par le Sheikh Yusuf, un religieux controversé, qui de Sufi devint Shia, puis Suni traditionaliste avant d’adopter sa propre idéologie, qui consiste à boycotter les écoles modernes d’éducation jusqu’à ce que mensonges et blasphèmes, comme la théorie de l’évolution, soient retirés des livres. Il a aussi demandé à ce que ses adeptes s’en séparent et fondent leur propre institutions parallèles, c’est-à-dire écoles, hôpitaux, cours de justice, etc.
3. Des opérations militaires furent ordonnées contre la secte en 2009, suite à de faux renseignements adressés au Nigéria par la CIA, le SIS et le Mossad, alors que la pression diplomatique américaine s’accentuait sur les dirigeants politiques du Nigéria. Cette agression datant de juillet 2009 contre un mouvement jusque là paisible, provoqua la mort de plusieurs milliers de résidents de Maiduguri, dont beaucoup d’entre eux n’avaient aucune liaison avec la secte, ou même étaient des chrétiens. Elle déclencha la guerre actuelle lorsque le Sheik Yusuf s’est rendu à la police, fut torturé et tué en prison, avant que son corps ne soit jeté à ses disciples réunis à l’extérieur des bureaux de police de Maiduguri.
4. En 2011, le groupe s’est coupé en quatre factions, unies par leur idéologie commune et leur lutte guerrière contre l’État du Nigéria.
5. Plus de 5 millions de personnes furent touchées dans les trois États de Borno, Yobe et Adamawa, au Nord-Est du Nigéria, dont plusieurs milliers furent évacuées.
6. Ensemble, les factions de la secte ont procédé à une grande quantité d’attaques à la bombe à travers le pays, contre les mosquées, les églises, les centres commerciaux, les bureaux de la police nationale, les centres des Nations-Unies du pays, etc. Les factions ont aussi fracturé des prisons pour libérer des milliers de leurs guerriers et leurs familles, emprisonnés à travers le pays.
7. Déclarés en 2013 et 2014 comme membres d’organisations terroristes par les USA, avec des sanctions venant à la fois des USA et des Nations-Unies, les dirigeants de certaines de ces factions (ceux qui ne se soumettent pas à la CIA) ont leur tête mise à prix pour plusieurs milliers de dollars par les USA et le Nigéria.